Parfois des plus froissée, la corolle en feu est empreinte d’une inquiétante coquetterie, qui apparaît plus maniérée par contraste avec la feuille. Au bord d’une rivière – étant reconnu qu’elle fleurit de l’été à l’automne et qu’elle est formée par un ensemble de cinq pétales non soudés –, sa manière, un peu fanée, on la peut méjuger qui n’exige plus qu’un héroïsme ancien. Pourtant l’ombre d’un cyan brûle son eau : danse et légèreté, courage et persévérance, agite-t-elle à l’arrière-fond, avec un mélange de grâce mêlé de pugnacité, un étendard preux de couleur soufre, ocre et safran ?
Sous le vent est débattue puis apaisée la plante herbacée dont la feuille, opaque et transparente, à la lumière devient bleue. C’est qu’il s’agit d’un végétal ligneux, moins âcre vraiment qu’un ciel, malgré son radical combat, et, as big a bee alighting on a nasturtium flower, il peut ressembler à s’y méprendre, avec ses tiges le traversant de part en part, à Ôshio Heihachirô : méli-mélo rampant d’un vert aux cent nuances, l’humilité du geste aquatique est lent qui souvent va s’animer d’un sang oblique exténué de l’éclat d’une oscillante tige d’exuvie dans la clairière des bruns.
Les deux cartes informatiques placées l’une à côté de l’autre, est-ce un couple de kamis ? (Est-ce prêter à l’artiste une intention par trop arrêtée ?) Après tout, l’opération sur bois ne signalerait alors que leur métamorphose en deux kokeshis (une petite vieille et un petit vieux), ce qui serait tout simplement faire écho figuratif aux avatars de Zuria et de Pascal…
Merci pour ce commentaire
Il se peut ; dos de couleur vert et brun, ce sont deux cartes Asus : une M2N68-LA rev 6.01, qui démarre mais n’affiche rien à l’écran, et une M2N68-LA rev 3.02, qui a des condensateurs endommagés.